Très chère Sr Enrichetta,

Le 9 avril, tard dans la soirée, tu nous as quittées pour aller à la rencontre de ton Seigneur.

Tu étais née à Busto Arsizio le 19 août 1921 dans une belle famille, avec laquelle tu as toujours entretenu d’excellents rapports. Ton frère plaisantait toujours avec toi lorsqu’il venait te rendre visite. Et tes neveux t’aimaient parce que tu les aimais tout autant.

Beaucoup d’entre nous se souviennent de toi à Gênes où avec une grande générosité tu as rempli la tâche d’économe.

Dans la communauté, tu as toujours été très présente, active. À l’époque, les groupes étaient nombreux, et c’est toi qui t’en occupais et qui revenais à la maison avec de lourds sacs. A l’époque, nous n’avions pas encore de voiture et tu portais ce fardeau avec joie.

Tu faisais très attention à tes affaires et, en tant qu’économe, tu t’occupais de tes  » économies « .

Tu étais avant tout une personne de prière. L’après-midi, tu te réservais toujours un moment dans la tribune pour prier.

Tu as été à Gênes, à Rome et tu as passé tes dernières années ici, à Turin, où tu as fêté ton centième anniversaire.

Tu as toujours été une personne sociable, enjouée et forte. Et tu as même admis : »A l’extérieur je suis dure, mais à l’intérieur j’aime tout le monde ».

Et le souvenir que tu nous as laissé, Enrichetta, aussi bien quand tu étais en bonne santé que quand la maladie t’a immobilisée peu à peu dans un fauteuil roulant, c’est que tu étais une bonne personne.

« J’ai toujours vécu ma consécration avec fidélité à la prière ».

Tes sœurs de la communauté de Turin.