Vie religieuse & Covid-19 au Togo
« Que devons-nous faire ? » Ac 2,27. C’est la question que posent ceux et celles qui ont été bouleversés par l’événement de la Pentecôte en 2020. Et nous, dans cette période si étrange, que devons-nous faire ? Une question qui nous a travaillées et continue à nous travailler alors même que nous sommes, en cette période de pandémie, privées de nos activités habituelles, bien organisées, suffisamment prévisibles. Il a fallu et il faut encore être inventives : il n’est écrit nulle part ce que nous devons faire ! Nous avançons donc pas à pas, au rythme du pays. Et nous mesurons à quel point la vie religieuse nous donne une colonne vertébrale et des repères. Les trois pôles de notre vie au Cénacle : vie apostolique, vie communautaire et prière, ont certes été affectés par la crise. La part consacrée à chacun de ces trois pôles a été modifiée mais le trépied demeure !
« Que devons-nous faire ? » Ac 2,27. C’est la question que posent ceux et celles qui ont été bouleversés par l’événement de la Pentecôte en 2020. Et nous, dans cette période si étrange, que devons-nous faire ? Une question qui nous a travaillées et continue à nous travailler alors même que nous sommes, en cette période de pandémie, privées de nos activités habituelles, bien organisées, suffisamment prévisibles. Il a fallu et il faut encore être inventives : il n’est écrit nulle part ce que nous devons faire ! Nous avançons donc pas à pas, au rythme du pays. Et nous mesurons à quel point la vie religieuse nous donne une colonne vertébrale et des repères. Les trois pôles de notre vie au Cénacle : vie apostolique, vie communautaire et prière, ont certes été affectés par la crise. La part consacrée à chacun de ces trois pôles a été modifiée mais le trépied demeure !
L’année 2020 nous a donné de rencontrer un imprévu avec la pandémie qui a touché le monde entier : notre programme a dû être annulé pendant un temps et modifié pour la suite. Pendant 3 mois de fermeture du Centre, en regardant notre vécu nous constatons la nouvelle forme qu’a prise notre service apostolique. Comment ? Décision de mettre à profit le temps devenu disponible pour faire ce que nous laissons souvent de côté :
- Les archives, les rangements, les travaux d’entretien de fond des locaux. Il y avait du travail pour toutes et il en reste encore
- Poursuite de certains accompagnements individuels par Skype ou Whatsapp
- Communication externe pour annoncer la fermeture, le 50ème anniversaire de la canonisation de Mère Thérèse, pour proposer de passer par nous pour demander des messes et confier des intentions et enfin pour annoncer la réouverture du Centre quand cela était possible, en y joignant notre programme réajusté.
- Ateliers masques, confitures…
- Contacts amicaux à distance avec les congrégations religieuses du diocèse
- Maintien des postes de travail des salariés (à l’exception des cuisinières)
- Préparation des animations futures espérées : catéchèse paroissiale, retraites
- Travail pour le nouveau site Internet du Cénacle au Togo
- Partage des produits...
L’année 2020 nous a donné de rencontrer un imprévu avec la pandémie qui a touché le monde entier : notre programme a dû être annulé pendant un temps et modifié pour la suite. Pendant 3 mois de fermeture du Centre, en regardant notre vécu nous constatons la nouvelle forme qu’a prise notre service apostolique. Comment ? Décision de mettre à profit le temps devenu disponible pour faire ce que nous laissons souvent de côté :
- Les archives, les rangements, les travaux d’entretien de fond des locaux. Il y avait du travail pour toutes et il en reste encore
- Poursuite de certains accompagnements individuels par Skype ou Whatsapp
- Communication externe pour annoncer la fermeture, le 50ème anniversaire de la canonisation de Mère Thérèse, pour proposer de passer par nous pour demander des messes et confier des intentions et enfin pour annoncer la réouverture du Centre quand cela était possible, en y joignant notre programme réajusté.
- Ateliers masques, confitures…
- Contacts amicaux à distance avec les congrégations religieuses du diocèse
- Maintien des postes de travail des salariés (à l’exception des cuisinières)
- Préparation des animations futures espérées : catéchèse paroissiale, retraites
- Travail pour le nouveau site Internet du Cénacle au Togo
- Partage des produits du jardin aux prêtres voisins alors qu’ils étaient destinés aux retraitants absents
Avancer à l’école du Cœur de Jésus. Comment avons-nous vécu notre vie communautaire en ce temps de pandémie ?Nos différentes nationalités : togolaise, malgache, suisse, française, ne cessent de nous inviter à cultiver l’accueil des diversités. Découvrir les richesses de l’interculturalité au-delà de certaines déroutes reste un défi pour chacune.
Appelées à demeurer à l’école du Cœur de Jésus, apprendre à s’écouter, à se réjouir de la joie des autres, à partager joies et peines venant de nos familles, à partager nos savoir-faire en cuisine, en couture, en organisation du travail. Prendre plaisir à regarder un film ensemble, à jouer…
Vivre en communauté c’est aussi être invitées sans cesse à accueillir nos limites de santé, nos faiblesses, nos rythmes si différents dus à l’âge et aux tempéraments : tout cela est une bonne école de patience et un appel constant à la conversion.
« Soyez saints comme moi, je suis saint » Lv 19, 2 : c’est bien ici et maintenant, en tout lieu où nous nous trouvons que peut prendre corps notre réponse à cet appel. La vie communautaire est une bonne école et un heureux moyen pour répondre à cette invitation du Seigneur.
Avancer à l’école du Cœur de Jésus. Comment avons-nous vécu notre vie communautaire en ce temps de pandémie ?Nos différentes nationalités : togolaise, malgache, suisse, française, ne cessent de nous inviter à cultiver l’accueil des diversités. Découvrir les richesses de l’interculturalité au-delà de certaines déroutes reste un défi pour chacune.
Appelées à demeurer à l’école du Cœur de Jésus, apprendre à s’écouter, à se réjouir de la joie des autres, à partager joies et peines venant de nos familles, à partager nos savoir-faire en cuisine, en couture, en organisation du travail. Prendre plaisir à regarder un film ensemble, à jouer…
Vivre en communauté c’est aussi être invitées sans cesse à accueillir nos limites de santé, nos faiblesses, nos rythmes si différents dus à l’âge et aux tempéraments : tout cela est une bonne école de patience et un appel constant à la conversion.
« Soyez saints comme moi, je suis saint » Lv 19, 2 : c’est bien ici et maintenant, en tout lieu où nous nous trouvons que peut prendre corps notre réponse à cet appel. La vie communautaire est une bonne école et un heureux moyen pour répondre à cette invitation du Seigneur.
Pendant les 3 mois de confinement, en 2020, les prêtres de Vogan et Pédakondji sont venus nous célébrer l’Eucharistie 4 jours par semaine, ainsi que le dimanche, ce que nous avons beaucoup apprécié. Nous avons vécu ce temps en communion avec tous les chrétiens du monde privés de l’Eucharistie.
Chaque jour nous avons prié pour lutter contre la pandémie avec un texte de la Conférence des Evêques du Togo. Offices liturgiques, adoration devant le St Sacrement. Ce rythme nous a rapproché d’une vie plutôt « monastique ». Partage de prière personnelle en affichant sur un panneau quelques versets bibliques, lectures, illustration par dessins, images.
Raconté par sœur Simone, sœur Emilienne et sœur Hélène.
Pendant les 3 mois de confinement, en 2020, les prêtres de Vogan et Pédakondji sont venus nous célébrer l’Eucharistie 4 jours par semaine, ainsi que le dimanche, ce que nous avons beaucoup apprécié. Nous avons vécu ce temps en communion avec tous les chrétiens du monde privés de l’Eucharistie.
Chaque jour nous avons prié pour lutter contre la pandémie avec un texte de la Conférence des Evêques du Togo. Offices liturgiques, adoration devant le St Sacrement. Ce rythme nous a rapproché d’une vie plutôt « monastique ». Partage de prière personnelle en affichant sur un panneau quelques versets bibliques, lectures, illustration par dessins, images.
Raconté par sœur Simone, sœur Emilienne et sœur Hélène.