Révision de la loi de bioéthique. PMA, mais pas seulement… 

En France, après 2 ans d’âpres débats, la dernière révision de la loi de bioéthique a été votée le 29 juin 2021. L’avenir de l’humain est en jeu, il est de notre responsabilité de nous informer et de prendre position. A un moment ou l’autre, qui que nous soyons, nous pouvons être confrontés à ces réalités. Ce qui est légal n’est pas forcément moral.

En France, après 2 ans d’âpres débats, la dernière révision de la loi de bioéthique a été votée le 29 juin 2021. L’avenir de l’humain est en jeu, il est de notre responsabilité de nous informer et de prendre position. A un moment ou l’autre, qui que nous soyons, nous pouvons être confrontés à ces réalités. Ce qui est légal n’est pas forcément moral.

Révision de la loi de bioéthique. PMA, mais pas seulement… 
Ce que contient le texte adopté définitivement
  • La PMA (Procréation médicalement assistée) est élargie aux couples de femmes et aux femmes célibataires.
  • Fin de l’anonymat des donneurs de gamètes. 
  • Evolution de la reconnaissance de la filiation pour les enfants nés par PMA de couples de femmes et pour les enfants nés de GPA à l’étranger.
  • L’autoconservation des gamètes est possible sans raison médicale particulière.
  • Elargissement des recherches :les chimères,  la modification d’un embryon animal par adjonction de cellules provenant de l’embryon humain est possible.
  • Semaine de réflexion imposée actuellement pour une interruption médicale de grossesse (IMG) est supprimée.
  • Don du sang : hétérosexuel ou homosexuel, les mêmes règles pour tous.
    Un encadrement renforcé des dons de corps. 
    Obligation pour les établissements de santé, de formation ou de recherche à s’engager « à apporter respect et dignité aux corps qui leur sont confiés ». 
  • Meilleure prise en charge des enfants présentant une variation du développement génital dits ‘’enfants inter sexes’’.
  • La PMA (Procréation médicalement assistée) est élargie aux couples de femmes et aux femmes célibataires.
  • Fin de l’anonymat des donneurs de gamètes. 
  • Evolution de la reconnaissance de la filiation pour les enfants nés par PMA de couples de femmes et pour les enfants nés de GPA à l’étranger.
  • L’autoconservation des gamètes est possible sans raison médicale particulière.
  • Elargissement des recherches :les chimères,  la modification d’un embryon animal par adjonction de cellules provenant de l’embryon humain est possible.
  • Semaine de réflexion imposée actuellement pour une interruption médicale de grossesse (IMG) est supprimée.
  • Don du sang : hétérosexuel ou homosexuel, les mêmes règles pour tous.
    Un encadrement renforcé des dons de corps. 
    Obligation pour les établissements de santé, de formation ou de recherche à s’engager « à apporter respect et dignité aux corps qui leur sont confiés ». 
  • Meilleure prise en charge des enfants présentant une variation du développement génital dits ‘’enfants inter sexes’’.
Révision de la loi de bioéthique. PMA, mais pas seulement…  1
Ce qui n’est pas permis par la loi
  • Les expériences scientifiques mêlant cellules humaines et animales à des fins de recherche ne pourront pas porter sur des embryons humains.
  • Les « chimères » : la modification d’un embryon humain par adjonction de cellules provenant de l’embryon animal est interdite.
  • Le diagnostic pré-implantatoire à la recherche d’anomalies chromosomiques reste limité aux couples qui ont connaissance d’une maladie génétiquement transmissible dans leur famille. Il ne sera pas élargi aux couples qui recourent à la PMA.
  • Le recours à la PMA pour des personnes transgenres est rejeté.
  • L’interdiction de la gestation pour autrui (GPA) a été réaffirmée.
  • Le don d’ovocytes au sein des couples de femmes : Une femme ne pourra pas porter un embryon issu de la fécondation in vitro des gamètes de sa compagne et d’un donneur.
  • La PMA post-mortem.  Une femme souhaitant aller au bout d’une procédure de procréation médicalement assistée, déjà initiée, ne pourra pas le faire si son conjoint meurt entre-temps, même si des embryons ont été conçus.
  • Les expériences scientifiques mêlant cellules humaines et animales à des fins de recherche ne pourront pas porter sur des embryons humains.
  • Les « chimères » : la modification d’un embryon humain par adjonction de cellules provenant de l’embryon animal est interdite.
  • Le diagnostic pré-implantatoire à la recherche d’anomalies chromosomiques reste limité aux couples qui ont connaissance d’une maladie génétiquement transmissible dans leur famille. Il ne sera pas élargi aux couples qui recourent à la PMA.
  • Le recours à la PMA pour des personnes transgenres est rejeté.
  • L’interdiction de la gestation pour autrui (GPA) a été réaffirmée.
  • Le don d’ovocytes au sein des couples de femmes : Une femme ne pourra pas porter un embryon issu de la fécondation in vitro des gamètes de sa compagne et d’un donneur.
  • La PMA post-mortem.  Une femme souhaitant aller au bout d’une procédure de procréation médicalement assistée, déjà initiée, ne pourra pas le faire si son conjoint meurt entre-temps, même si des embryons ont été conçus.
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Des références possibles à consulter pour comprendre davantage :

Crédits photos : Diocèse de Gap / Hôpital Tenon, à Paris. © AFP – Philippe LOPEZ /AFP/Hôpital Tenon/AP-HP / Institut catholique de Lille

Prière du moment