Prendre soin du parc de Versailles…

Nous étions une quinzaine à nous retrouver en ce samedi 28 septembre au matin attiré par la proposition « Prendre soin du parc et nous émerveiller ». Et c’est ce que nous avons fait !

Thierry, depuis quelques années collaborateur de notre communauté faisant partie des « colibris » de Versailles, et 2 sœurs de la communauté, avaient préparé et ont animé cette journée « plein air ».

La matinée se déroula en 3 temps :

Selon le principe de la permaculture nous avons commencé par observer : observer ce parc magnifique au cœur de Versailles ; un temps gratuit d’observation qui nous a permis de déployer ensuite ce que pouvait vouloir dire pour nous : « prendre soin » et s’émerveiller ». le partage de sens fut riche comme le fut ensuite la mise en commun de ce que nous avions observé. Nos regards croisés nous ont aidés à ouvrir encore plus nos yeux : les uns avaient vu la lumière dans les feuilles, les autres des champignons ou des noisettes, les autres les différentes couleurs des feuilles etc…

A partir de ce regard « objectif » nous avons poursuivi avec ce qu’il avait suscité en nous comme sentiments, ce que nous avions aimé, ou pas aimé, ce qui nous « dérangeait », ce qui nous suscitait en nous un désir de prendre soin. Et en approfondissant encore, nous avons cherché de qui ou de quoi nous cherchions à prendre soin : la nature en elle-même, les retraitants, la communauté, le personnel qui s’occupe du parc habituellement etc…

A la fin de la matinée, nous avons mis par écrit une longue liste d’actions disant notre désir de prendre soin de cet écrin exceptionnel de verdure que nous avions tous goûté pleinement et qui nous appelait à nous mettre à l’œuvre, concrètement, plus ou moins rapidement.

Un bon temps convivial s’ensuivit autour d’un repas tiré du sac et partagé. Et ce fut le temps des « ateliers » chaque participant choisissant de répondre à ce que le parc lui avait inspiré comme désir.

• • Un petit chemin pavé recouvert de feuilles mortes et de marrons avait appelé 3 d’entre nous pour le dégager et donc le sécuriser en même temps pour tous ceux et celles qui l’empruntaient.

• • L’étang en partie recouvert de mousse et de lentilles d’eau avait suscité le désir de construire des radeaux végétalisés pour que les racines des plantes aquatiques qui y étaient déposées aident à « l’aérer » et donc le nettoyer.

• • Le bois mort sur l’herbe des prairies fut activement ramassé et déposé là où il serait broyé pour pouvoir recouvrir les chemins du parc si vite envahis d’herbes.

• • Un carré du parc où s’entassait du matériel en mauvais état fut dégagé et les petits arbustes qui proliféraient tout autour coupés.