Paroles de jeunes professionnels sur la vulnérabilité
À Toulouse, une fraternité de jeunes professionnels se rencontrent régulièrement pour relire leur vie sous un angle chaque fois différent, avec une couleur particulière.
Le thème et les questions pour l’aborder sont toujours proposés par l’un d’eux.
La dernière réunion était sur la vulnérabilité et leur manière de la percevoir, de la vivre, de l’accueillir, jusqu’à peut-être oser la transcender.
Voici quelques phrases glanées au cours de leur partage :
À Toulouse, une fraternité de jeunes professionnels se rencontrent régulièrement pour relire leur vie sous un angle chaque fois différent, avec une couleur particulière.
Le thème et les questions pour l’aborder sont toujours proposés par l’un d’eux.
La dernière réunion était sur la vulnérabilité et leur manière de la percevoir, de la vivre, de l’accueillir, jusqu’à peut-être oser la transcender.
Voici quelques phrases glanées au cours de leur partage :
La Vulnérabilité, c’est universel. Elle permet de toucher à l’être que je suis.
Elle est la marque de Dieu et permet un accès à la vérité.
Nous sommes invités à être doux avec notre propre vulnérabilité.
Le Christ passe à travers ma vulnérabilité. Elle ouvre à l’humilité et me ramène à l’essentiel.
La vulnérabilité est de l’ordre de l’expérience de l’incertitude, du risque, du sensible. Sans vulnérabilité, je ne peux pas comprendre le monde qui m’entoure. Elle permet une ouverture vers l’authentique.
C’est difficile de se mettre face à sa propre vulnérabilité, de reconnaître ses failles, ses limites, ses fragilités. Mais la vulnérabilité est transparence, vérité. Elle fait de nous un enfant qui vient de naître qui est vulnérable. Reconnaître sa vulnérabilité est source de croissance.
J’entends une invitation à ne pas enfermer l’autre dans sa vulnérabilité. Elle doit être transformée en force pour permettre d’avancer.
Elle me libère quand j’accepte d’être vulnérable. Elle est le lieu fragile que le Christ vient visiter. Je suis invitée à être attentive à la vulnérabilité de l’autre.
Aujourd’hui, dans la vie professionnelle, il faut être performant, il n’y a pas de place pour la vulnérabilité. Elle m’invite à dire : « je ne sais pas ».
Voilà de quoi nous faire réfléchir sur notre manière de percevoir notre propre vulnérabilité et nous accompagner tout au long de ce chemin de carême !
par sœur Nathalie, communauté de Toulouse.