« Lire, pour s’évader et rêver… »

En écho au festival de la lecture qui vient de se tenir à Paris, un témoignage et un coup de coeur....

Témoignage de sœur Marie…

« Lire a été une de mes passions dès mon enfance où je me cachais sous mes couvertures pour dévorer les livres de la bibliothèque de ma classe avec une lampe de poche. Lire, cela voulait dire que tant de possibilités s’ouvraient pour moi : découvrir, entrer dans l’intimité et même la conscience de personnes si différentes de moi, de vies remplies d’aventures, de pays découverts dans les descriptions des auteurs.

Lire, c’était m’ouvrir à l’inconnu, élargir mon esprit, mon cœur, ma vie à des réalités autres que celles de mon quotidien. Dès fois pour m’en évader et rêver : que de sommets n’ai-je pas grimper avec les héros de Frison Roche !  Mais lire, c’était et c’est aujourd’hui encore mieux comprendre le monde et me retrouver enrichie du regard et de l’approche de la vie que m’avaient révélé les personnages de mes livres. Lire, c’est m’étonner de l’abondance de la vie que je puise dans tant de pages où des étincelles de sagesse me sont données… »

Sœur Marie Jamet, communauté de Versailles 

Coup de coeur...

« Le titre m’interroge alors que je furète dans les rayons de la librairie :

L’apeirogon est un polygone au nombre infini de côtés. Quel rapport avec le texte de la 4ième de couverture qui m’informe que l’histoire se situe actuellement, en ISRAEL et en PALESTINE ?

La curiosité du lecteur compulsif a son effet immédiat : l’achat.

C’est un texte coup de poing, une histoire improbable si on ne la savait réelle. Ecrite de manière totalement inhabituelle, les chapitres comportant parfois une ligne, ou une simple photo, puis plusieurs pages. C’est déstabilisant, arbitraire, tout d’abord gênant puis addictif. Impression de lire un journal intime.

Le sujet est d’une brûlante actualité : deux hommes, RAMI l’israélien et BASSAM le palestinien, ont tout deux perdu une fille, ABIR avait 10 ans et SMADAR 13, l’une dans un attentat l’autre d’une balle perdue.

Tout aurait dû séparer les deux pères : haine et désir de vengeance, chagrin inconsolable. Mais ils prennent un chemin différent, douloureux bien évidemment : non pas oublier, c’est impossible, mais comprendre.  Le rapprochement s’effectue, les deux hommes fédèrent des cas semblables et un mouvement prend forme appelant à autre chose que la vengeance sans fin.

Ce livre est essentiel, porteur d’espoir et ancré dans le réel. L’auteur, Colum MC CANN, Irlandais, nous offre avec talent une lecture originale du conflit qui ronge le moyen-orient en nous incitant à croire à une paix possible. »

Thérèse, amie du Cénacle

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