Journée internationale des Chrétiens d’Orient – 25 mai 2025
Le Rapport de synthèse du Synode sur la synodalité l’a rappelé avec force, notamment au numéro 38¹ :
« L’unité de l’Église est enrichie par la diversité de ses traditions et de ses expressions. La synodalité est le chemin pour vivre cette unité sans uniformité, en accueillant les dons et les blessures de chacun. »
Cette affirmation essentielle éclaire aujourd’hui notre réflexion sur les relations entre chrétiens d’Orient et d’Occident.
Non, l’unité de l’Église n’est pas uniformité : elle est communion vivante dans la richesse de traditions, de langues, de rites et de cultures différentes, toutes appelées à s’écouter et à se reconnaître mutuellement comme dons de Dieu.
Depuis les origines, l’Orient chrétien a offert à l’Église universelle d’immenses trésors spirituels : liturgies antiques, théologies profondes, écoles de spiritualité enracinées dans la Parole. C’est de cette terre biblique que les premiers témoins ont porté la Bonne Nouvelle du Christ jusqu’aux extrémités du monde.
Le Rapport de synthèse du Synode sur la synodalité l’a rappelé avec force, notamment au numéro 38¹ :
« L’unité de l’Église est enrichie par la diversité de ses traditions et de ses expressions. La synodalité est le chemin pour vivre cette unité sans uniformité, en accueillant les dons et les blessures de chacun. »
Cette affirmation essentielle éclaire aujourd’hui notre réflexion sur les relations entre chrétiens d’Orient et d’Occident.
Non, l’unité de l’Église n’est pas uniformité : elle est communion vivante dans la richesse de traditions, de langues, de rites et de cultures différentes, toutes appelées à s’écouter et à se reconnaître mutuellement comme dons de Dieu.
Depuis les origines, l’Orient chrétien a offert à l’Église universelle d’immenses trésors spirituels : liturgies antiques, théologies profondes, écoles de spiritualité enracinées dans la Parole. C’est de cette terre biblique que les premiers témoins ont porté la Bonne Nouvelle du Christ jusqu’aux extrémités du monde.

Et pourtant, au fil des siècles, blessures, incompréhensions et divisions ont parfois déchiré cette unité visible, fragilisant le témoignage de l’Église.
Aujourd’hui encore, les chrétiens d’Orient, souvent minoritaires et exposés à la persécution, demeurent un signe puissant de fidélité au Christ et d’espérance dans l’épreuve. Leur présence est précieuse, pour l’Église entière.
À la Congrégation Notre-Dame du Cénacle, notre mission apostolique — accompagner chacun dans sa rencontre personnelle avec le Christ vivant, aider à discerner son appel, et soutenir la croissance spirituelle — nous fait rejoindre profondément le chemin des chrétiens d’Orient.
Comme eux, nous sommes appelées à être des témoins de la patience de Dieu, de la persévérance dans l’espérance et de la joie de la foi, même dans la fragilité.
L’élection récente du pape Léon XIV marque une étape nouvelle pour l’Église universelle. Nous rendons grâce pour ce pasteur donné par l’Esprit, au moment où l’Église est appelée à approfondir la synodalité, à prendre soin de son unité et à accueillir pleinement la diversité de ses traditions.
Et déjà, des signes concrets d’une communion possible sont donnés à voir.
Durant l’Assemblée synodale, à Rome, plusieurs messes ont été célébrées selon les rites orientaux : rite byzantin, rite syro-malabar, rite copte… Chaque liturgie offrait aux participants l’expérience vivante de cette diversité reçue comme une richesse, et non comme un obstacle.
Plus récemment encore, lors des funérailles du pape François, ce lien profond entre Orient et Occident a été puissamment manifesté.
Les patriarches orientaux, réunis sur la place Saint-Pierre, ont chanté en grec l’hymne traditionnel de l’« Éternelle mémoire » (Aionia i mnimi), rendant un dernier hommage au Successeur de Pierre.
Ce moment d’une grande densité spirituelle a rappelé que, malgré nos différences de cultures et de formes, nous sommes un seul peuple rassemblé par la foi au Christ mort et ressuscité.
Oui, l’unité dans la diversité n’est pas un idéal lointain : elle est déjà à l’œuvre, humblement, dans les gestes, les célébrations, les rencontres vécues dans l’Esprit.
Et chacun de nous est appelé à y contribuer, par la prière, la rencontre, et l’ouverture du cœur.
En ce temps pascal, alors que nous nous préparons à recevoir de nouveau le don de l’Esprit à la Pentecôte,
prions ensemble :
- pour l’unité profonde entre Orient et Occident,
- pour le renouvellement de toute l’Église dans l’amour du Christ,
- pour que le futur pape soit un signe d’espérance, attentif à l’appel de l’Esprit dans toutes les traditions.
Que Marie, Notre-Dame du Cénacle, intercède pour nous et nous garde dans la fidélité, la communion et la joie du Ressuscité !
¹38. L’Église entière a toujours été une pluralité de peuples et de langues, d’Églises avec leurs rites, disciplines, patrimoines théologiques et spirituels particuliers, ou encore une pluralité de vocations, de charismes et de ministères au service du bien commun. L’unité de cette pluralité est réalisée par le Christ, pierre angulaire, et par l’Esprit, maître de l’harmonie. Cette unité dans la diversité est précisément désignée par la catholicité de l’Église. La pluralité des Églises sui iuris, dont le processus synodal a mis en évidence la richesse, en est un signe. L’assemblée demande que se poursuive le chemin de la rencontre, de la compréhension mutuelle et de l’échange des dons qui nourrissent la communion d’une Église d’Églises.