Démarche Kerygma à Lourdes
Engagée dans le catéchuménat de ma paroisse et au Service Diocésain de la Vie Spirituelle, il me semblait évident de participer à cette proposition KERYGMA à Lourdes. Nous étions près de 2800 venant de toute la France.
Quand nous avons reçu le programme de ces 4 jours, il m’était difficile de choisir parmi tous les ateliers proposés.
En arrivant vendredi soir à la basilique St Pie X, pour la liturgie d’ouverture, je fus d’abord touchée par le décor. C’était très beau. Ce rocher d’où coule la source d’eau vive. Le Rocher, le Christ.
J’ai vécu cette première soirée, comme un renouvellement de notre baptême. La litanie des saints chantée au début de la liturgie comme dans les grands moments liturgiques… comment ne pas déjà être pris dans ce mouvement baptismal.
Nous avons pu entendre des enseignements de qualité, qui nous renouvelaient dans notre foi.
Les ateliers qui nous confrontaient à la différence, celles d’autres diocèses qui ne vivent pas les mêmes les réalités que nous.
La pépinière, foisonnement de jeunes pousses, initiatives de différents diocèses, qui d’une manière ou d’une autre inventent, et sont à l’écoute des besoins de notre monde.
La veillée spirituelle, vécue à la fois dans un silence éloquent et une profondeur…
Le côté ludique, ce fut le fil rouge. BRAVO ! Cela donnait de la respiration entre les différentes propositions.
Car l’humour était aussi bien présent, à la fois dans les enseignements, avec des petites notes de malice et de légèreté, avec le spectacle « Coming-out » et les « héraults de la foi » cette animation surprise qui n’était pas sans nous interpeller.
Pour ma part, la symbolique du yoyo, reçu le 1er soir et avec lequel nous avons « jouer » lors de cette animation m’a beaucoup touchée : Redonner de l’énergie quand elle est en baisse chez les personnes que nous accompagnons et l’impression que nous avons peut-être parfois, que Dieu se cache quand l’énergie est en baisse, alors qu’Il est là tout près de nous. Un seul petit coup suffit et le yoyo remonte.
Avant de repartir, juste avant la messe d’envoi, nous nous sommes retrouvés en Province. Nous avons échangé en petits groupes à partir de différentes questions d’où devait jaillir une conviction et une nouveauté que nous pouvions identifier.
Ce rassemblement fut un moment merveilleux où nous formions un seul corps joyeux d’être là, de vivre ce temps ensemble, un temps qui fut une véritable expérience spirituelle.
Et je crois « que Dieu vit que cela était bon, et même très bon »